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Elia L.

Conseillé par (Libraire)
12 novembre 2020

Le dessin, sur fond couleur kraft est remarquable et les personnages que le délicieux petit Julian croise au détour des rues arrachent d'insubmersibles sourires.

Avec cet album, on s'écarte un peu des sillons classiques de la littérature jeunesse: il aborde de façon joyeuse et bariolée la question du genre et des stéréotypes. Cela vaut 1000 discours!

Ouvrage récompensé pour ses illustrations du prix BolognaRagazzi 2019.

Les Très-Edifiants et Très-Inopinés Mémoires des Pibrac de Bellerocaille

Points

8,30
Conseillé par (Libraire)
12 novembre 2020

Michel Folco, le caustique historien-romancier

"Dieu et nous seuls pouvons", voilà ce qui orne la façade de la demeure de la dynastie Pibrac, bourreaux de génération en génération.
En réalité, comme l'affirme le Septième du nom: "le terme exact est Exécuteur des hautes œuvres(...)Nous ne saurions être des bourreaux puisque nous sommes le bras armé de la justice(...)On couvre de gloire les militaires qui tuent des innocents servant tout comme eux leur patrie et nous qui ne tuons que des coupables, on nous couvre de mépris!"

Fresque grinçante au style ravageur s'étalant de l'an de grâce 1683 à l'aube de la première guerre mondiale , cet étonnant ouvrage s'inspire très librement de l'Histoire de France et de ses figures emblématiques (notamment Charles Henri Sanson) pour nous emmener définitivement du côté de la chronique burlesque.

De Justinien Premier, enfant trouvé au nez tranché, qui devient coupeur en chef par le fruit du hasard, au Septième Justinien, redoutable vieillard à la barbe teinte et au verbe haut, on domestique un loup, on se rend habillé en rouge aux obsèques de V.Hugo, cet "abolitionniste résolu", on respecte en tous points le professionnel adage "un cou est un cou", on est si mauvaise langue qu'on s'empoisonne avec sa propre salive, on jette des sorts pour faire trembler le quidam... BREF, on se fait remarquer.

Dans ce monde, la dent est dure comme le pain noir. Dans ce monde, arriver à la deuxième place, ce n'est qu'être le premier des derniers.

Un régal d'humour-sauce barbare!

Conseillé par (Libraire)
7 novembre 2020

Une belle bande dessinée moyen format qui nous parle d’un sujet de taille: celui de l’obésité et de la place qui nous est assignée ou que l’on s’autorise à prendre dans la société lorsqu’on souffre de surpoids.
C’est un récit autobiographique que nous livre Navie, par l’intermédiaire du formidable crayon d’Audrey Lainé. C’est une histoire de combats, à la fois publics et intimes: contre le mensonge du «paraitre heureuse» quoiqu’il en coûte, contre la mort et l’usure du corps, contre le silence des proches et le tabou...
C’est contre un double redoutable qui, posé sur son épaule ou langoureusement allongé sur son lit, lui susurre de craquer pour une plâtrée de pâtes au milieu de la nuit que la narratrice lutte. Ce double qui entrave certes, mais aussi celui qui, en isolant, protège.
Et c’est grâce au dessin noir et blanc, parsemé de subtiles et signifiantes touches rouges, d’Audrey Lainé que nous pénétrons dans le tourbillon de ce qui, profondément, viscéralement, se joue ici. Jusqu’aux magnifiques dernières pages , empreintes de douceur et d’espoir, qui nous laissent comme rebattu.es par la vague. C’est vibrant, c’est grave, extrêmement sensible et truffé d’humour!

Conseillé par (Libraire)
7 novembre 2020

Une belle bande dessinée moyen format qui nous parle d’un sujet de taille: celui de l’obésité et de la place qui nous est assignée ou que l’on s’autorise à prendre dans la société lorsqu’on souffre de surpoids.
C’est un récit autobiographique que nous livre Navie, par l’intermédiaire du formidable crayon d’Audrey Lainé. C’est une histoire de combats, à la fois publics et intimes: contre le mensonge du «paraitre heureuse» quoiqu’il en coûte, contre la mort et l’usure du corps, contre le silence des proches et le tabou...
C’est contre un double redoutable qui, posé sur son épaule ou langoureusement allongé sur son lit, lui susurre de craquer pour une plâtrée de pâtes au milieu de la nuit que la narratrice lutte. Ce double qui entrave certes, mais aussi celui qui, en isolant, protège.
Et c’est grâce au dessin noir et blanc, parsemé de subtiles et signifiantes touches rouges, d’Audrey Lainé que nous pénétrons dans le tourbillon de ce qui, profondément, viscéralement, se joue ici. Jusqu’aux magnifiques dernières pages , empreintes de douceur et d’espoir, qui nous laissent comme rebattu.es par la vague. C’est vibrant, c’est grave, extrêmement sensible et truffé d’humour!

8,70
Conseillé par (Libraire)
21 octobre 2020

Fracas des origines, quand l’existence se fait bataille

Long monologue de celui qu’on découvrait dans l'ouvrage précédent comme le frère déloyal à son clan .
Il y raconte avec âpreté le parcours de vie, dans une Irlande déchirée et déchirante, qui devait mener à l'inéluctable trahison.
Puissant!