Une virevoltante histoire, au cœur des plaines de l'Ouest, où les destins de chacun des personnages, aussi attachants les uns que les autres, se croisent et s'entremêlent. C'est fin, c'est malin, drôle et émouvant.
Un vrai bon western.
Pour leur 100e publication, les merveilleuses éditions de la Contre-Allée nous offrent un véritable cadeau.
J'ai été complètement emporté par le souffle de ce premier roman, la langue flamboyante qui dessine tout à fait un monde que l'on sait disparu peut-être, saisi ici dans son entièreté et dans toute sa singulière beauté.
Roman d'aventures, roman d'apprentissage autant que d'initiation, l'Arbre de colère est organique, charnel, rempli de vie, de sons, de couleurs, d'imagination. Dans le magnétisme des forêts, la vivifiante palpitation de la vie animale, la puissance des éléments, le charisme et la force de son héroïne, Guillaume Aubin offre des excitations de lecture comparables à celles que j'avais ressenties avec "l'Homme qui savait la langue des serpents, d'Andras Kivirahk".
Et ce n'est pas peu dire...