Librairie-café généraliste, indépendante et coopérative

Vente et commande de livres neufs, papeterie originale et choisie

Sélection de jeux de société. Espace café-salon de thé.

Événements culturels et expositions temporaires

 

Conseils de lecture

15,95
Conseillé par (Libraire)
7 novembre 2020

Une belle bande dessinée moyen format qui nous parle d’un sujet de taille: celui de l’obésité et de la place qui nous est assignée ou que l’on s’autorise à prendre dans la société lorsqu’on souffre de surpoids.
C’est un récit autobiographique que nous livre Navie, par l’intermédiaire du formidable crayon d’Audrey Lainé. C’est une histoire de combats, à la fois publics et intimes: contre le mensonge du «paraitre heureuse» quoiqu’il en coûte, contre la mort et l’usure du corps, contre le silence des proches et le tabou...
C’est contre un double redoutable qui, posé sur son épaule ou langoureusement allongé sur son lit, lui susurre de craquer pour une plâtrée de pâtes au milieu de la nuit que la narratrice lutte. Ce double qui entrave certes, mais aussi celui qui, en isolant, protège.
Et c’est grâce au dessin noir et blanc, parsemé de subtiles et signifiantes touches rouges, d’Audrey Lainé que nous pénétrons dans le tourbillon de ce qui, profondément, viscéralement, se joue ici. Jusqu’aux magnifiques dernières pages , empreintes de douceur et d’espoir, qui nous laissent comme rebattu.es par la vague. C’est vibrant, c’est grave, extrêmement sensible et truffé d’humour!


15,95
Conseillé par (Libraire)
7 novembre 2020

Une belle bande dessinée moyen format qui nous parle d’un sujet de taille: celui de l’obésité et de la place qui nous est assignée ou que l’on s’autorise à prendre dans la société lorsqu’on souffre de surpoids.
C’est un récit autobiographique que nous livre Navie, par l’intermédiaire du formidable crayon d’Audrey Lainé. C’est une histoire de combats, à la fois publics et intimes: contre le mensonge du «paraitre heureuse» quoiqu’il en coûte, contre la mort et l’usure du corps, contre le silence des proches et le tabou...
C’est contre un double redoutable qui, posé sur son épaule ou langoureusement allongé sur son lit, lui susurre de craquer pour une plâtrée de pâtes au milieu de la nuit que la narratrice lutte. Ce double qui entrave certes, mais aussi celui qui, en isolant, protège.
Et c’est grâce au dessin noir et blanc, parsemé de subtiles et signifiantes touches rouges, d’Audrey Lainé que nous pénétrons dans le tourbillon de ce qui, profondément, viscéralement, se joue ici. Jusqu’aux magnifiques dernières pages , empreintes de douceur et d’espoir, qui nous laissent comme rebattu.es par la vague. C’est vibrant, c’est grave, extrêmement sensible et truffé d’humour!


16,50
Conseillé par (Libraire)
27 octobre 2020

Un chef d'oeuvre.

" Chaque fois que, dans un monastère de Kyôto ou de Nara, l’on me montre le chemin des lieux d’aisance construits à la manière de jadis, semi-obscurs et pourtant d’une propreté méticuleuse, je ressens intensément la qualité rare de l’architecture japonaise. Un pavillon de thé est un endroit plaisant, je le veux bien, mais des lieux d’aisance de style japonais, voilà qui est conçu véritablement pour la paix de l’esprit. Toujours à l’écart du bâtiment principal, ils sont disposés à l’abri d’un bosquet d’où vous parvient une odeur de vert feuillage et de mousse ; après avoir, pour s’y rendre, suivi une galerie couverte, accroupi dans la pénombre, baigné dans la lumière douce des shôji et plongé dans ses rêveries, l’on éprouve, à contempler le spectacle du jardin qui s’étend sous la fenêtre, une émotion qu’il est impossible de décrire. Au nombre des agréments de l’existence, le Maître Sôseki comptait, paraît-il, le fait d’aller chaque matin se soulager, tout en précisant que c’était une satisfaction d’ordre essentiellement physiologique ; or, il n’est, pour apprécier pleinement cet agrément, d’endroit plus adéquat que des lieux d’aisance de style japonais d’où l’on peut, à l’abri de murs tout simples, à la surface nette, contempler l’azur du ciel et le vert du feuillage. "


8,20
Conseillé par (Libraire)
27 octobre 2020

L'haletante fuite en avant d'un homme poursuivi par la responsabilité de ses actes. Témoignage glaçant de l'immédiat après-guerre au Japon, Yoshimura relate avec froideur et précision chirurgicale les affres de la guerre, ainsi que la pesante et difficile reconstruction d'un pays tout autant meurtri et ravagé que les âmes qui le peuplent.
Saisissant.


10,10
Conseillé par (Libraire)
27 octobre 2020

S'emparant d'un sujet qu'il n'avait jamais investi jusqu'alors, la peinture, Haruki Murakami prouve qu'il reste maître dans l'art de créer des univers à la frontière entre onirisme et étrange réalité.
Il poursuit son travail de cartographie des êtres et de la complexité des âmes en proie aux aléas de la vie et des relations humaines.
On accompagne le personnage principal, portraitiste ermite, dans une immersion totale au sein d'un enchevêtrement de couleurs, airs d'opéra et sortis nocturnes.
Très certainement poussée par des motivations profondément ancrées au fond de lui même, sa quête se fera aventure introspective.