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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
22 février 2013

femme

D'accord, Isa, tu avais raison, ce livre est LE livre à lire et à faire lire à toutes les femmes (et aux hommes aussi, y'a pas de raison).

J'avais été déçue par les derniers romans de Martin WINCKER que j'avais lu, alors que j'avais adoré "La maladie de Sachs" à l'époque. Ce roman me réconcilie avec l'auteur.

Certes, il est plein de bons sentiments et le personnage de Jean est un peu grossi, mais je me suis laissée prendre au jeu et j'ai adhéré.

La fin est un peu "happy end" elle aussi, malgré cela j'ai quitté à regret les personnages attachants de ce livre.

Pour faire ma mauvaise tête, je dirai que j'ai trouvé un peu longs les passages de témoignages, mais je les ai tout de même lu jusqu'au bout.

Pas un coup de coeur toutefois, mais un livre à emporter avec soi chaque fois que l'on va consulter un spécialiste ou à l'hôpital, histoire de se remettre en mémoire que les médecins sont d'abord et avant tout des soignants qui doivent être à notre écoute.

L'image que je retiendrai :

La première image de Jean au début du roman, col relevé, stéthoscope en bandoulière, sûre de son savoir universitaire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/06/26336547.html

Conseillé par
3 février 2013

vengeance

Que j'ai trouvé ce roman long à démarrer. Plus des trois premiers quarts sont consacrés à l'amitié des deux familles, leurs bons rapports, les enfants qui grandissent.

Du coup, quand le suspens commence vraiment, il ne dure pas longtemps.

C'est mon côté "noir", décrire que tout va bien m'agace sur la longueur.

Heureusement, l'auteure ne vit pas dans le monde des bisounours, et la fin est à la hauteur de ce que j'en attendais : "noire".

De plus, j'ai eut du mal à distinguer les deux couples, qui était qui, d'autant que leur caractère respectif n'est pas perceptible d'entrée. Bref, l'auteure aurait pu approfondir.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'absence de bruit le dimanche matin après le décès de Maxime qui ne joue plus au foot dans sa chambre contre le mur mitoyen de la chambre des parents de Milo.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/03/26193790.html

Christian Bourgois

Conseillé par
3 février 2013

Etats-Unis, ségrégation

J'avais un peu d'appréhension à lire ce texte "ramassé" de Toni Morrison, moi qui ne suis pas adepte des formes courtes et des ellipses. De plus, j'avais adoré "Beloved" quand j'étais adolescente, or ce texte est bien loin du roman qui a fait son succès.

Bref, je me lance tout de même, et au final, je ne suis pas déçue.

Oui, le texte est concis, mais la force de la plume de l'auteure fait que l'on comprend à demi-mots.

Certes, le texte est haché, entre les souvenirs de Corée et le retour au présent, mais il représente le va-et-vient de la mémoire de Frank.

La ségrégation est abordée en creux, jamais décrite directement. Car le lecteur, comme les noirs, ne pouvait s'expliquer le pourquoi du comment, ni lutter contre ce système.

L'image que je retiendrai :

Celle du soleil qui soigne le mal de Cee, la soeur de Frank.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/01/26165718.html

18,50
Conseillé par
3 février 2013

accident

Ne faites pas comme moi, ne vous y trompez pas, ce livre n'est pas un roman, mais le témoignage a-posteriori de l'accident qu'a eut Darin lorsqu'il avait 18 ans et de la façon dont il a vécu depuis.

Rien de très gaie, donc. Et rien de bien tangible non plus du côté des faits. Car on ne saura jamais pourquoi Celine s'est déportée avec son vélo.

En revanche, je me demande encore comment Darin a fait, lui, pour vivre chaque jour avec Celine à ses côtés, sans perdre la boule.

Je m'attendais donc à une sorte de "quête des origines", d'où ma déception.

L'image que je retiendrai :

Celle du premier psy de Darin, l'emmenant en Porsche sur les lieux de l'accident.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/30/26027198.html

19,00
Conseillé par
3 février 2013

dépression

Ce roman approche un sujet difficile à lire et à raconter : la dépression. Chacun vit la sienne, à sa façon. Ici, c'est Simon, jeune garçon de neuf ans qui nous raconte comment il vit la grande fatigue de son père.

Celui-ci est rapidement interné (quel vilain mot) et la vie de Simon devient moins monotone. Pourtant, plane toujours un doute : pourquoi sa mère ne rentre pas d'Australie ? Certes, le couple se disputait de plus ne plus souvent, mais Simon ne s'explique pas l'absence de sa mère lors de cet épisode grave.

Car dans ce roman, il est également question du difficile lien mère-fils, vue au travers des yeux de Simon qui a du mal à analyser la froideur de sa maman.


J'ai beaucoup aimé "les sorcières", les amies de la grand-mère qui vivent un troisième âge loin d'être morose ; ainsi que le concert des Black Eyed Peas.

En revanche, le personnage de Lily m'a paru moins évident. Je n'ai pas perçu son autisme, et sa présence dans toutes les cliniques où le père est soigné m'a plus fait penser à une "Jiminy Criquet".

Les images que je retiendrai :

Celle du chauffeur qui conduit Simon tous les matins à l'école et qui l'appelle Monsieur, tout en lui apportant pour son goûter bonbons et chocolats.

Celle du père retrouvant des sensations et une ouverture au monde dans l'eau, à la piscine.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/28/26147910.html