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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
22 février 2013

football, Saint-Etienne

Comment dire, hum.... l'auteur s'est fait plaisir.

Certes, on sent derrière toutes les références footbalistiques les connaissances sur l'Histoire (excusez du peu) du club mythique de l'ASSE, communément appelé "Les Verts" (rapport à la couleur de leur maillot). Outre les célèbrissimes poteaux carrés (si, comme moi, vous ne saviez rien de cet Evénement de l'Histoire, demandez à votre cher et tendre qui, j'en suis sûre, quelque soit le club qu'il supporte, aura À coeur de vous expliquer cette Bérézina européenne), l'auteur fait références à nombres de joueurs (petits ou grands) du club. Si y'a pas du fan là derrière....

Mais l'auteur étant ce qu'il est (on ne se refait pas), ce roman se double d'un roman noir, très noir. Car, voyez-vous, son personnage principal aime tuer les gens pour les voler.

Sauf que, c'est là que le roman commence, à chaque meurtre, Michel perd un sens. Au début, ce n'est pas grave, juste l'odorat, mais ça se corse (équipe d'Ajaccio) avec le goût puis le toucher, pour atteindre son paroxisme avec la vue.

Ah oui, j'ai oublié de vous dire que les pensées de Michel ne sont pas piqués des ver(t)s : le club de Strasbourg est forcément nazi ; celui d'Ajaccio ne compte que des Parrains mafieux, et j'en passe et des meilleurs. C'est parfois drôle.

Ceci dit, je tiens à rectifier un détail : non, les habitants de la banlieue de Saint-Etienne ne sont pas tous des psychopathes obnubilés par le football, la preuve !

Un roman à offrir aux supporters de tous clubs.

L'image que je retiendrai :

Celle du nom du chien : Janvion. Quoi ? Vous ne connaissez pas ce joueur ?!

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/21/26209653.html

Conseillé par
22 février 2013

Danemark, policier

Une lecture plus mitigée pour moi que celle de Lystig, Yv, Jostein et tant d'autres.

D'abord, les fautes de frappes et/ou d'impression m'ont génées. Ceci-dit, je les ai surtout remarquées au début de ma lecture, avant d'être plongée dans l'intrigue.

Ensuite, et c'est de ma faute, ma lecture fut hachée, je n'ai donc pas ressenti pleinement monter le suspens.

En revanche, je me suis attachée aux personnages d'Assad ; de Rose-Ysra et de Carl au grand coeur. Une sacrée équipe avec leurs zones d'ombre, leur passé que l'on devine.

Le tueur est diabolique lui aussi, choisissant avec grande intelligence ses victimes.

Les noms danois (et pas danemarkais, comme l'on cru mes enfants...) me changent des noms suédois et islandais, c'est bien de changer de crêmerie. Sans oublier les expressions qu'Assad ne comprend pas, un régal.

L'auteur fait un récapitulatif des sectes qui sévissent au Danmark. A ce propos, la Scientologie est qualifiée de secte. Certains ne doivent pas être content... Une bonne analyse de leur façon de fonctionner : se couper du monde ; renier les déserteurs y compris ses propres enfants ; vivre avec un sentiment de complète joie tout le temps. Autant de caractéristiques qui font le bonheur du méchant.

À ce propos, un regret : à la fin du roman, on ne sait pas qu'elle était le secret de Magdalena, dommage. Ma curiosité reste sur sa faim.

Les personnages de femmes m'ont plu, également. Des femmes fortes, qui tiennent jusqu'au bout, qui ne lâchent rien, jusqu'au dernier souffle.

Si j'en lis d'autres, ce sera surtout pour en savoir plus sur les trois comparses. Que voulez-vous, je suis curieuse...

L'image que je retiendrai :

Celle de la cabane (au fond du jardin) de pêcheur que tout le monde cherche avec énergie.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/18/26425098.html

Sonatine éditions

Conseillé par
22 février 2013

Allemagne, thriller

Dès la première page, que dis-je, dès la première phrase, on est happé : "Tu es surpris, il a été si facile de les localiser". Puis tout s'enchaîne. Qui est "tu" ? Quel personnage de l'intrigue ?

L'auteur complique encore la narration qui se déroule entre "après" - "avant" et "entre-temps".

Le début m'a plu, avec la création de l'agence "Sorry" : quelle bonne idée pour moi qui passe mon temps à m'excuser, je pourrais faire pareil, tiens !... Inutile de vous dire qu'à la fin du roman, je trouvais que c'était une très mauvaise idée.

L'auteur a su habillement mêler thème de l'amitié - sentiment de culpabilité - philosophie de pédophile (si, si) - très belles pages sur l'amour - tout ceci à la sauce suspens.

Si, comme moi, vous aimez vous torturer les méninges pendant votre lecture, alors ce roman est pour vous.

Il paraît que son second roman est tout aussi bon, j'ai hâte !


Merci Herr DRVENKAR

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison dans laquelle s'installe l'agence et les 4 amis, au bord du lac de Wannsee.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/15/26304708.html

Grand Prix des Lectrices Elle - Policier 2013

Sonatine éditions

22,00
Conseillé par
22 février 2013

amour, manipulation

J'avais découvert l'auteure avec "Sur ma peau" et "Les Lieux sombres". Ces deux romans se déroulaient dans une petite ville ; il était question de dettes ; et le coupable n'était jamais donné d'avance.

L'auteure reprend ces ingrédients en les délayant cette fois à la sauce manipulation.

J'ai beaucoup aimé, malgré le coup de l'ottomane qui se renverse et qui revient, inlassablement. A croire que Gillian a une passion pour ce meuble.

Ceci dit, j'ai passé une agréable semaine en compagnie de Nick et Amy, à tenter de découvrir leur vraie personnalité sous les masques des apparances.


Et puis l'auteure parle si bien du coup de foudre : au début, on se conforme au désir de l'autre et à ses attentes, jusqu'à ce que la passion s'émousse. Le vrai visage de l'amoureux ne se révèle que bien plus tard, quand les habitudes et les malheurs arrivent. J'en suis venue à regarder mon amoureux d'un autre oeil....

L'image que je retiendrai :

Celle de la fameuse ottomane que tout le monde s'escrime à renverser.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/12/26254532.html

Michel Lafon

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22 février 2013

Etats-Unis, justice

Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint du comté de Massachusetts. Admiré par ses pairs pour sa combativité au tribunal, respecté de la communauté, il est aussi un père de famille heureux, veillant sur sa femme Laurie et leur fils Jacob.

Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, c’est la foudre qui s’abat sur lui : son fils de 14 ans est accusé du meurtre d’un camarade de classe. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en œuvre pour prouver son innocence.

Mais à mesure que les indices à charge s’accumulent et que le procès approche, certaines révélations surgies du passé sèment le doute et menacent de détruire son mariage, sa réputation et sa foi en la justice. Le dos au mur, Andrew devra faire face au pire dilemme de sa vie : choisir entre la loyauté et la vérité pour défendre cet adolescent qu’il connaît si mal.

Mon avis :

Encore un roman sur un ado assassin - décidément, je les enchaîne en ce moment... Mais je vais faire une pause car les deux romans (celui-ci et "Il faut qu'on parle de Kevin") tourne autour du même sujet : le père (pour une fois que ce n'est pas la faute de la mère, je ne vais pas m'en plaindre).

Bref, pour faire court après mes digressions, ce roman raconte comment un papa typiquement américain refuse d'ouvrir les yeux sur la cruauté de son fils. Il tient certaines des preuves en main, mais malgré tout, il ne peut abandonner son rêve américain d'un enfant heureux, le sien.

Au contraire de la mère qui a tiré plusieurs fois la sonnette d'alarme, mais que personne n'a voulu entendre et encore moins écouter.

De plus, j'ai allègrement sauté certains passages au tribunal qui me rappellaient trop certaines séries de base, passages que j'ai trouvé inutiles pour l'avancement du récit.

Le roman m'a déçu, donc, souffrant trop de la comparaison avec "Kevin", écrit lui de manière fort littéraire.

Ceci dit, la fin coupe le souffle !

L'image que je retiendrai :

Celle du père détruisant les preuves de la culpabilité de son fils : le couteau, l'i-pod. Mais cela ne sert à rien. Au fond, le père est resté un enfant refusant de se faire prendre les doigts dans le pot de confiture.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/02/09/26235327.html