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  • Conseillé par (Libraire)
    12 novembre 2020

    Michel Folco, le caustique historien-romancier

    "Dieu et nous seuls pouvons", voilà ce qui orne la façade de la demeure de la dynastie Pibrac, bourreaux de génération en génération.
    En réalité, comme l'affirme le Septième du nom: "le terme exact est Exécuteur des hautes œuvres(...)Nous ne saurions être des bourreaux puisque nous sommes le bras armé de la justice(...)On couvre de gloire les militaires qui tuent des innocents servant tout comme eux leur patrie et nous qui ne tuons que des coupables, on nous couvre de mépris!"

    Fresque grinçante au style ravageur s'étalant de l'an de grâce 1683 à l'aube de la première guerre mondiale , cet étonnant ouvrage s'inspire très librement de l'Histoire de France et de ses figures emblématiques (notamment Charles Henri Sanson) pour nous emmener définitivement du côté de la chronique burlesque.

    De Justinien Premier, enfant trouvé au nez tranché, qui devient coupeur en chef par le fruit du hasard, au Septième Justinien, redoutable vieillard à la barbe teinte et au verbe haut, on domestique un loup, on se rend habillé en rouge aux obsèques de V.Hugo, cet "abolitionniste résolu", on respecte en tous points le professionnel adage "un cou est un cou", on est si mauvaise langue qu'on s'empoisonne avec sa propre salive, on jette des sorts pour faire trembler le quidam... BREF, on se fait remarquer.

    Dans ce monde, la dent est dure comme le pain noir. Dans ce monde, arriver à la deuxième place, ce n'est qu'être le premier des derniers.

    Un régal d'humour-sauce barbare!


  • Conseillé par
    9 janvier 2017

    bourreau

    Ca commençait mal : le style un peu pompeux, le récit qui peine à démarrer. Et puis j’ai fini par entrer dans l’histoire de Justinien Premier et de sa famille, son installation en tant qu’exécuteur des Hautes et Basses Oeuvres.

    La seconde partie, qui se déroule à la veille de la Première Guerre Mondiale permet à l’auteur de revenir sur les « créations » de la lignée.

    Une lecture que je dois à une amie du Club de lecture, et que je n’aurai pas faite sans elle. Merci.

    L’image que je retiendrai :

    Comme elle aime son travail, cette dynastie, qui perfectionne son outil sans cesse.

    http://alexmotamots.fr/?p=2436