- EAN13
- 9782844858948
- ISBN
- 978-2-84485-894-8
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 21/08/2014
- Collection
- Livres d'art
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 22 x 17,3 x 1,1 cm
- Poids
- 334 g
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
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15.00
"J'aurais voulu travailler, mais il y avait en moi un fond de paresse énorme. J'aime mieux vivre, respirer, que travailler. Je ne considère pas que le travail que j'ai fait puisse avoir une importance quelconque au point de vue social dans l'avenir. Donc, si vous voulez, mon art serait de vivre ; chaque seconde, chaque respiration est une œuvre qui n'est inscrite nulle part, qui n'est ni visuelle ni cérébrale. C'est une sorte d’euphorie constante."
C'est sur le ton de la confidence et avec simplicité que Marcel Duchamp se livre à Pierre Cabanne. Nous sommes en 1966, deux ans avant sa disparition. Il retrace sa vie, celle d'un artiste qui n'a voulu ni plaire ni choquer. Celui qui a pu affirmer que "c'est le regardeur qui fait le tableau" montre une disponibilité à autrui, répond avec la plus grande honnêteté à son interviewer. Ce qui n'exclut pas les pirouettes et les traits d'ironie. Duchamp fut féru de calembours, un amoureux de l’œuvre de Jean-Pierre Brisset et des Impressions d'Afrique de Raymond Roussel. Il reste que l'on est ici loin des commentaires abscons que son œuvre a inspirés. Se tenant à l'écart du monde artistique, Duchamp déclare avoir une "vie de garçon de café". Après l'abandon de la peinture, il s'intéresse à des questions de dynamique, de mouvement et d'optique. Il cherche à "capturer le hasard" et à se détacher du pouvoir rétinien de l'œuvre. Surtout, il avoue sa "paresse énorme", bien qu'il soit un touche-à-tout et un bricoleur sans égal, comme le montre ce parcours que l'on traverse au pas de course. Ce témoignage authentique, souvent déconcertant, permet de découvrir près d'un demi-siècle d'une vie et d'une œuvre parmi les plus subversives, mais aussi leurs dessous. Car il y est aussi question des amitiés et des relations amoureuses, loin d'être innocentes pour comprendre l'œuvre du Grand Perturbateur.
Livre illustré
Coédité avec les éditions Sables
C'est sur le ton de la confidence et avec simplicité que Marcel Duchamp se livre à Pierre Cabanne. Nous sommes en 1966, deux ans avant sa disparition. Il retrace sa vie, celle d'un artiste qui n'a voulu ni plaire ni choquer. Celui qui a pu affirmer que "c'est le regardeur qui fait le tableau" montre une disponibilité à autrui, répond avec la plus grande honnêteté à son interviewer. Ce qui n'exclut pas les pirouettes et les traits d'ironie. Duchamp fut féru de calembours, un amoureux de l’œuvre de Jean-Pierre Brisset et des Impressions d'Afrique de Raymond Roussel. Il reste que l'on est ici loin des commentaires abscons que son œuvre a inspirés. Se tenant à l'écart du monde artistique, Duchamp déclare avoir une "vie de garçon de café". Après l'abandon de la peinture, il s'intéresse à des questions de dynamique, de mouvement et d'optique. Il cherche à "capturer le hasard" et à se détacher du pouvoir rétinien de l'œuvre. Surtout, il avoue sa "paresse énorme", bien qu'il soit un touche-à-tout et un bricoleur sans égal, comme le montre ce parcours que l'on traverse au pas de course. Ce témoignage authentique, souvent déconcertant, permet de découvrir près d'un demi-siècle d'une vie et d'une œuvre parmi les plus subversives, mais aussi leurs dessous. Car il y est aussi question des amitiés et des relations amoureuses, loin d'être innocentes pour comprendre l'œuvre du Grand Perturbateur.
Livre illustré
Coédité avec les éditions Sables
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