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Fernando de Rojas, La Celestina. Comedia o tragicomedia de Calisto y Melibea
EAN13
9782729840822
ISBN
978-2-7298-4082-2
Éditeur
Editions Ellipses
Date de publication
Collection
CAPES/AGREGATIO
Nombre de pages
192
Dimensions
24 x 16 x 1,2 cm
Poids
355 g
Langue
français
Code dewey
862.3
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Fernando de Rojas, La Celestina. Comedia o tragicomedia de Calisto y Melibea

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D’innombrables études sont publiées chaque année sur La Célestine. Fallait-il ajouter un livre à l’inlassable ouvrage ? Dans le cadre de la préparation aux concours de recrutement des enseignants du second degré, la réponse est oui : précisément parce que, dans l’épaisseur des productions savantes, un instrument d’orientation simple, clair et maniable est de la plus haute utilité. Tel est le premier objet de ce livre : faire le point sur les débats en cours, frayer des voies un peu sûres.Sous ce rapport, le paysage des études célestiniennes récentes pique l’intérêt en même temps qu’il préoccupe. D’un côté, les approches se sont diversifiées, éclairant des particularités de tous ordres, qui, cernant l’œuvre et l’abordant sous plusieurs angles, ont le mérite d’en faire valoir la teneur. Mais d’un autre côté, on a le sentiment que s’est perdue en route l’inquiétude du sens et que la cohérence, souvent secrète, mais toujours puissante d’une grande œuvre ne guide plus la critique. Or, quelle intéressante trouvaille, quel éclairage érudit tiendrait devant cette question : « C’est donc là ce que prétend dire La Célestine ? ».Les travaux que ce volume recueille ne sont pas tous de la même eau. On trouvera là des études de contexte et des études de texte, des approches globales ou de détail, des explorations thématiques. Ils reflètent, du reste, les opinions diverses que se font nos universitaires de l’œuvre de Rojas. L’ouvrage se veut vivant et ouvert. Au lecteur attentif, apparaîtront toutefois un réseau d’interrogations communes et un nuancier d’interprétations qui, de point en point, excitera et orientera sa pensée.L’interprétation néo-chrétienne, dont se sont écartés trop de spécialistes, est ici redevenue primordiale. Au-delà, les lectures sont plus diverses et vont de l’histoire à la littérature : pratiques magiques de Célestine, sémantisme du manteau troué de l’entremetteuse, profondeurs sémio-linguistiques de son dialogue avec Pármeno, articulation des thèmes de la folie et de la mort dans l’œuvre, traditions et genèse du portrait de Calixte en amoureux, fondements psychologiques, culturels et éthico-religieux des derniers mots de Mélibée...Ce qui fait néanmoins l’unité de ces études est le souci d’enquêter sur le sens. Car dans l’entier de son système comme dans le détail de ses épisodes ou dans l’entrecroisement de ses thèmes, l’important est de savoir ce que La Célestine prétend dire et aussi, bien entendu, comment elle le dit.
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