- EAN13
- 9782258151826
- ISBN
- 978-2-258-15182-6
- Éditeur
- Omnibus
- Date de publication
- 20/09/2018
- Nombre de pages
- 384
- Dimensions
- 21,3 x 16,3 x 3,4 cm
- Poids
- 548 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les dessous d’un naufrage très politique révélés par ceux qui ont vécu le drame.
Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n’est pas endommagé et la côte est proche… Pourtant cet incident stupide mais banal va se transformer en tragédie – une des plus célèbres de l’histoire de France.
Les témoignages réunis dans ce recueil révèlent, au fil du récit, les préventions sociales et les choix politiques qui sont à l’origine de l’accident et de ses suites catastrophiques. On comprend à les lire qu’ils aient fait scandale dans une France tout juste rendue aux Bourbons. Car c’est bien l’acharnement des nouveaux gouvernants à effacer les traces de la Révolution qui a, indirectement mais inéluctablement, provoqué la mort de près de deux cents personnes. Ainsi, entre autres aberrations, le commandant de l’expédition était un royaliste émigré restauré dans ses fonctions sans avoir navigué depuis près de vingt ans. Ainsi, le choix des passagers désignés pour embarquer sur les quelques chaloupes ou sur le sinistre radeau fut fait en fonction de leur rang.
Les témoignages retenus croisent les points de vue, leurs auteurs étant présents soit sur les chaloupes (Sander Rang, Charlotte Dard, Charles Bredif), soit sur le radeau (Alexandre Corréard, Henri Savigny, Daniel Dupont), tous s’accordant à désigner les responsables du drame et les héros oubliés.
Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n’est pas endommagé et la côte est proche… Pourtant cet incident stupide mais banal va se transformer en tragédie – une des plus célèbres de l’histoire de France.
Les témoignages réunis dans ce recueil révèlent, au fil du récit, les préventions sociales et les choix politiques qui sont à l’origine de l’accident et de ses suites catastrophiques. On comprend à les lire qu’ils aient fait scandale dans une France tout juste rendue aux Bourbons. Car c’est bien l’acharnement des nouveaux gouvernants à effacer les traces de la Révolution qui a, indirectement mais inéluctablement, provoqué la mort de près de deux cents personnes. Ainsi, entre autres aberrations, le commandant de l’expédition était un royaliste émigré restauré dans ses fonctions sans avoir navigué depuis près de vingt ans. Ainsi, le choix des passagers désignés pour embarquer sur les quelques chaloupes ou sur le sinistre radeau fut fait en fonction de leur rang.
Les témoignages retenus croisent les points de vue, leurs auteurs étant présents soit sur les chaloupes (Sander Rang, Charlotte Dard, Charles Bredif), soit sur le radeau (Alexandre Corréard, Henri Savigny, Daniel Dupont), tous s’accordant à désigner les responsables du drame et les héros oubliés.
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