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La Dernière Saison du monde
EAN13
9791030414486
Éditeur
Éditions Allia
Date de publication
Collection
Moyenne collection
Langue
français
Langue d'origine
français
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La Dernière Saison du monde

Éditions Allia

Moyenne collection

Indisponible

Autre version disponible

Voici un recueil de poésies au romantisme électrique, comme autant d’amulettes
pour conjurer nos démons modernes. Comme dans un traité d’alchimie, on y
trouvera quantité de symboles mythiques : or, roses, rubis, émeraudes,
serpents… Pour autant, rien d’hermétique ici. Au contraire, le réel sature
chaque vers de lumière, de chaleur et de vent. Dans ce monde vibrant et
charnel, on se mêle aux corps et aux peaux, on savoure le goût du sel et de la
mer, le grondement des orages et de la foudre. « Sur les deux pailles, un
reste d’alcool et de sucre / La tâche de tes lèvres sur les rebords et sur ma
bouche ». À chaque page, la vie se transmute en poème… Mais l’exercice n’est
pas sans risque ! La ville n’est pas tendre : « Des fêtes tristes traversant
les rues », « Des images s’écrasant la nuit / Sur l’autoroute de l’Espagne ».
En permanence, le prosaïque côtoie les visions d’anges, de femmes en pythies
ou en sirènes, à qui l’on offre son cœur en sacrifice. La menace du temps et
de la mort plane sans cesse sur le désir et l’amour : « Ma peau contre / Ta
peau / Devenue Sibérie ». On déambule au-milieu des apparitions, comme des
statues antiques au bord de la ruine : « Je veux encore que tu t’attaches / À
mon corps comme au socle d’une vie / Où poser nue pour toujours ». Et « Le
poids des ailes que l’on porte » fait échouer les cœurs purs sur le béton. Le
voyage s’achève en apothéose avec Notes sur la ville, poème en prose issu
d’une performance donnée en 2021 à la Fondation Cartier. Avec L’Été des
charognes et Nino dans la nuit, Simon Johannin a montré son habileté à mêler
noirceur contemporaine et fulgurances lumineuses. Nous sommes maintenant nos
êtres chers l’avait imposé dans l’art du flash poétique. Avec une puissance
d’évocation intacte, il nous emporte ici vers La Dernière Saison du monde, «
voir éclore l’hiver et l’été en même temps ». Né à Mazamet dans le Tarn en
1993, Simon Johannin grandit dans l’Hérault. Il quitte le domicile parental à
17 ans et s’installe à Montpellier pour suivre des études de cinéma à
l’Université, qu’il déserte rapidement. Il travaille ensuite en intérim, puis
comme vendeur de jouets, avant d’intégrer l’atelier d’espace urbain de l’école
de La Cambre à Bruxelles de 2013 à 2016. Il publie son premier roman L’Été des
charognes en 2017 puis Nino dans la nuit en 2019 avec Capucine Johannin avant
de faire paraître un recueil de poèmes, Nous sommes maintenant nos êtres
chers, en 2020.

*[21 février]: selon le calendrier julien
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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