Librairie-café généraliste, indépendante et coopérative

Vente et commande de livres neufs, papeterie originale et choisie

Sélection de jeux de société. Espace café-salon de thé.

Événements culturels et expositions temporaires

 

La Lettre tue, Spectre(s) de l’écrit fantastique
EAN13
9782757427163
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
Objet
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La Lettre tue

Spectre(s) de l’écrit fantastique

Presses Universitaires du Septentrion

Objet

Indisponible

Autre version disponible

Le fantastique, l’a-t-on assez dit, serait de tout temps affaire de
spéculation inventive et d’imagination luxuriante, de visions horrifiantes
d’une improbable surnature et de figurations fuligineuses d’un intime
irreprésentable, seules à même de générer un sentiment d’envoûtement mêlé
d’effroi. C’est ce présupposé en forme de poncif critique que la présente
étude voudrait, sinon remettre en cause, tout au moins interroger et pondérer
par une poétique dite « lettrale » passant le champ concerné au(x) spectre(s)
de la lettre. Car, contrairement à ce que tendent à laisser penser des
kyrielles d’adaptation cinématographiques (dont certaines au demeurant
admirables), les récits fondateurs du genre (Frankenstein, Dr. Jekyll & Mr.
Hyde, Dracula) sont d’abord et surtout - et ce n’est pas un hasard -
d’imposants dispositifs textuels laissant proliférer la lettre et l’écrit dans
tous ses états, fût-ce à la faveur d’épiphanies délétères, voire mortifères.
En définitive, ce n’est rien de moins qu’une certaine performativité de la
lettre fantastique que l’on s’attachera à mettre en lumière, à partir d’un
corpus protéiforme (confrontant des époques, des aires linguistiques et des
degrés de notoriété très variés) et à travers certains motifs clés : la
pseudo-traduction à visée mystificatrice ; les variantes du livre maudit et du
manuscrit trouvé ; l’écriture fictive de soi qui vient buter et s’oblitérer
sur un impossible je meurs, terme ultime de la lettre (qui) tue.
S'identifier pour envoyer des commentaires.