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Nature
EAN13
9782381910406
Éditeur
Anamosa
Date de publication
Collection
Le mot est faible
Langue
français
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Nature

Anamosa

Le mot est faible

Indisponible

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En redonnant du crédit à l'idée que nous faisons partie d'un monde vivant, les
pensées de l'écologie accompagnent aujourd'hui une recomposition de l'idée de
nature, lourde de conséquences politiques et qui ébranle en profondeur les
croyances et les valeurs de l'Occident moderne. Pour se repérer dans ce vaste
chantier philosophique, cet ouvrage propose quelques balises.
Après des études de philosophie et différents postes dans l'édition, Baptiste
Lanaspeze, l'auteur de ce livre, a créé en 2009 Wildproject à Marseille, une
maison pionnière dans la diffusion des pensées de l'écologie et de la
philosophie environnementale. Dans une époque de prolifération parfois
cacophonique des discours sur l'écologie et la crise en cours, ce livre a été
conçu comme une boussole pour s'orienter. C'est aussi une tentative de
synthèse d'une vie intellectuelle, professionnelle, psychologique et
politique. Tout en s'appuyant sur des lectures et références philosophiques et
scientifiques non occidentales en grande partie et muries depuis une vingtaine
d'années (citons notamment l'historien powatan Jack Forbes, l'écologue
japonais Kinji Imanishi, l'historien camerounais Achille Mbembe ou encore la
philosophe et écoféministe indienne Vandana Shiva), le texte témoigne aussi
d'une trajectoire, du mouvement d'une génération.
En redéfinissant la nature comme la société des vivants, les pensées de
l'écologie nous invitent à penser nos organisations sociales non pas comme une
prérogative spécifiquement humaine, mais comme des prolongements des sociétés
animales et végétale. Nos sociétés humaines ne transcendent pas les autres
sociétés terrestres, mais y sont intégrées, elles en découlent, et elles lui
sont redevables. Tout en s'adossant à l'idée d'un sens ancien de la nature
comme " monde vivant dont nous faisons partie ", il s'agit cependant ici de "
recharger " l'idée de nature par les avancées des pensées écoféministes et
décoloniales. Il s'agit même d'un enjeu majeur pour l'auteur : " une lutte
écologiste conséquente est nécessairement décoloniale ; et inversement ".
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