- EAN13
- 9782330064617
- ISBN
- 978-2-330-06461-7
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 04/05/2016
- Collection
- Poésie
- Séries
- La divine comédie (1)
- Nombre de pages
- 544
- Dimensions
- 20,5 x 14,2 x 2,9 cm
- Poids
- 524 g
- Langue
- français
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Danièle Robert, qui a publié dans la collection “Thesaurus” des éditions Actes Sud
aussi bien la traduction intégrale de l’œuvre poétique de Paul Auster que celles
d’Ovide et de Catulle, nous offre aujourd’hui le premier des trois tomes de La Di-
vine Comédie : L’Enfer.
Cette nouvelle traduction propose pour la première fois en France une prise en
compte sans restriction de la structure métrique, prosodique et rimique qui est au
cœur de la création dantesque.
Certes, il existe en français des traductions de La Divine Comédie en vers, alexan-
drins (souvent), décasyllabes, hendécasyllabes bien plus rarement ou vers dits
“libres”. Mais aucune traduction ne s’était encore affrontée dans notre langue, sur
la totalité de l’œuvre (alors que la plupart des grandes cultures européennes l’ont
fait), à la question primordiale de la tierce rime, forme choisie, portée à un haut
degré de perfection par Dante et constituant un véritable “moteur” qui propulse le
texte selon une rythmique créatrice de sens au même titre que le sujet du poème.
Par cette structure, en effet, qui repose sur une strophe de trois vers, la terzina, et un
entrelacs de rimes par trois qui introduit à chaque impulsion de la voix un son nou-
veau, une rupture aussitôt reprise par deux rimes qui lui font écho, Dante imprime
au poème l’essence même de ce qui fonde son inspiration – la référence à la Trinité
–, le marque dans sa chair et va jusqu’à en faire un élément clé du développement
logique de sa pensée.
Traduire la Comédie en mettant en œuvre les outils dont dispose notre langue
pour trouver des réponses satisfaisantes aux questions que pose un tel système de
contraintes constitue un défi, certes ; mais l’entreprise s’inscrit dans une logique
bien comprise de la fidélité au texte ainsi que de la modernité d’une traduction.
Modernité, également, dans le choix d’un lexique qui allie le style le plus noble
et un langage familier, parfois cru, souvent d’une grande violence : dans le pur
respect du texte original de Dante, qui n’est pas avare de saillies de cet ordre.
La traduction de Danièle Robert a pour ambition d’inviter le lecteur à se réappro-
prier le texte de Dante et d’aller plus avant dans la découverte de la beauté et de la
puissance de ce chef-d’œuvre universel.
aussi bien la traduction intégrale de l’œuvre poétique de Paul Auster que celles
d’Ovide et de Catulle, nous offre aujourd’hui le premier des trois tomes de La Di-
vine Comédie : L’Enfer.
Cette nouvelle traduction propose pour la première fois en France une prise en
compte sans restriction de la structure métrique, prosodique et rimique qui est au
cœur de la création dantesque.
Certes, il existe en français des traductions de La Divine Comédie en vers, alexan-
drins (souvent), décasyllabes, hendécasyllabes bien plus rarement ou vers dits
“libres”. Mais aucune traduction ne s’était encore affrontée dans notre langue, sur
la totalité de l’œuvre (alors que la plupart des grandes cultures européennes l’ont
fait), à la question primordiale de la tierce rime, forme choisie, portée à un haut
degré de perfection par Dante et constituant un véritable “moteur” qui propulse le
texte selon une rythmique créatrice de sens au même titre que le sujet du poème.
Par cette structure, en effet, qui repose sur une strophe de trois vers, la terzina, et un
entrelacs de rimes par trois qui introduit à chaque impulsion de la voix un son nou-
veau, une rupture aussitôt reprise par deux rimes qui lui font écho, Dante imprime
au poème l’essence même de ce qui fonde son inspiration – la référence à la Trinité
–, le marque dans sa chair et va jusqu’à en faire un élément clé du développement
logique de sa pensée.
Traduire la Comédie en mettant en œuvre les outils dont dispose notre langue
pour trouver des réponses satisfaisantes aux questions que pose un tel système de
contraintes constitue un défi, certes ; mais l’entreprise s’inscrit dans une logique
bien comprise de la fidélité au texte ainsi que de la modernité d’une traduction.
Modernité, également, dans le choix d’un lexique qui allie le style le plus noble
et un langage familier, parfois cru, souvent d’une grande violence : dans le pur
respect du texte original de Dante, qui n’est pas avare de saillies de cet ordre.
La traduction de Danièle Robert a pour ambition d’inviter le lecteur à se réappro-
prier le texte de Dante et d’aller plus avant dans la découverte de la beauté et de la
puissance de ce chef-d’œuvre universel.
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