Eutopia

\- "Le Chien du Forgeron", le précédent roman de l'auteur, s'est écoulé à plus
de 2500 exemplaires. Le roman paraîtra d'ailleurs en poche chez J'ai lu en
même temps que "Eutopia" lors du mois de l'Imaginaire. L'auteur bénéficiera
d'une mise en lumière de la part d'Argyll mais aussi de J'ai Lu et multipliera
les dédicaces sur le dernier trimestre de l'année. \- Après l'anarchie dans un
pays de fantômes, les éditions Argyll continuent d'explorer d'autres possibles
; ici, Camille Leboulanger imagine une utopie où le salaire universel a été
mis en place et la propriété privée a disparu. \- Ne pas hésiter à citer
"Ecotopia" de Ernest Callenbach, une utopie qui a connu un très joli succès,
dans sa version grand format, mais surtout dans sa version poche. Toutefois,
l'aspect romanesque est beaucoup plus poussée dans le roman de Camille
Leboulanger, il y a une vraie ambition stylistique derrière, comme toujours
chez l'auteur. \- L'histoire se déroule sur 12 chapitres - 12 mois non
consécutifs - où l'on suit l'histoire d'un homme, Umo, à plusieurs étapes de
sa vie, de son enfance jusqu'à un âge avancé. On suit aussi l'histoire de la
femme qu'il aime, Gob, un personnage qui se retrouve pas dans ce futur
utopique, pour apporter un équilibre roman et montrer les limites de
l'ensemble. \- Il ne s'agit ici en aucun cas de montrer un monde parfait, mais
d'imaginer une direction vers laquelle on pourrait tendre : un monde plus
égalitaire, plus écolo, un monde qui a connu la décroissance économique, un
monde qui se cherche encore. \- Le projet le plus ambitieux de l'auteur à ce
jour : un pavé de 700 pages, fruit de 2 ans de recherches et de travail à
plein temps. Le livre a bénéficié d'une bourse du CNL. \- Comme d'habitude, le
roman sera imprimé en avance et sera envoyé aux libraires à la fin de l'été.
\- Une magnifique couverture de Xavier Collette, avec un vernis sélectif du
plus bel effet. \- L'intention de l'auteur : "Je voulais écrire un roman qui
donne une vision réaliste d’une autre société, fondée dans une réalité
matérielle pas si différente de celle dans laquelle nous vivons. Je suis parti
de deux idées fondamentales pour en tirer l’organisation de cette société
utopique : la disparition de la propriété privée ainsi que le salaire
universel, inspiré des travaux de Bernard Friot et de l’association Réseau
Salariat. Eutopia décrit donc un monde éco-socialiste. Je tenais aussi à ce
que ce livre soit une histoire d’amour, une histoire d’amours même et qu’il
mette en scène la vie d’une personne « lambda » élevée et vivant dans cette
société. C’est pour cela que le roman prend la forme de l’auto-biographie
fictive d’Umo, de sa plus petite enfance à la vieillesse. Les difficultés
d’adaptation de Gob au monde dans lequel elle vit me permettaient, entre
autres choses, de questionner les limites de ce monde et de ne pas
l’idéaliser. Je voulais que ce roman tienne autant du mélodrame et de la
comédie que de la science-fiction de Kim Stanley Robinson, autant du roman
d’apprentissage réaliste que de la prospective sociale dans la lignée des
textes d’Ursula K. Le Guin, autant de l’analyse politique que d’une promesse :
nous pouvons faire mieux. Voilà le véritable sens que je voulais donner aux
mots « utopie matérialiste » : nous pouvons et nous devons faire mieux." Né en
1991, Camille Leboulanger a publié son premier roman à tout juste vingt ans.
Il vit en Bretagne et aime le disco, le vieux hard-rock, la bière belge, les
œuvres d’Ursula le Guin et de Kim Stanley Robinson. Inspiré des travaux de
Bernard Friot et de l’association Réseau Salariat, Eutopia propose sous la
forme d’une autobiographie fictive la vision réaliste d’une société fondée sur
le salaire universel ainsi que l’abolition de la propriété privée.