- EAN13
- 9782874494086
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 31/03/2016
- Collection
- For intérieur
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Il faut imaginer le choc quand on vient du pays de Simenon et qu’on arrive
dans celui de Thérèse Desqueyroux.Quand on quitte Liège, une chambre un peu
glauque, un ciel bas et gris, la pipe d’un commissaire, pour découvrir des
vignobles à perte de vue, étincelants de lumière, dans l’air chaud de Gascogne
; une terrasse, où l’ombre de François Mauriac croise ses longues jambes sur
son fameux banc.Un jour – c’était il y a près de trente ans –, un jeune homme
quittait ce premier monde pour rejoindre l’autre, à rebours de son destin. Il
n’aimait qu’une chose dans la vie, les livres. Pour eux, il était prêt à tout.
Vraiment à tout.Ce qui ne fut d’abord qu’une manière de fuite en avant devint
vite une quête. On l’accueillit généreusement à Bordeaux, où Mauriac endormi
l’attendait.Mauriac, une certaine France, la bourgeoisie, Dieu, les romans,
les journaux, la politique, et le domaine de Malagar.Malagar, où un jeune
Liégeois, parfait petit socialiste, athée intégral, prolétaire à souhait, se
retrouva et se trouva.Magie des lieux, mystère des contrastes, enchantement,
au point qu’il n’ait plus de cesse que de vouloir y vivre, pour toujours.C’est
cette histoire improbable que raconte ce livre, où l’on croisera quelques
ombres du passé, surgies de leurs mots, entre chien et loup, au crépuscule
d’un monde qui plaçait, alors, au-dessus de tout, ceux qu'on appelle les
écrivains.Claude Froidmont est le pseudonyme d’un professeur de Lettres de
Gironde. Il a publié plusieurs articles sur François Mauriac. Il publie là son
premier livre. Un peu, si pas beaucoup autobiographique.
dans celui de Thérèse Desqueyroux.Quand on quitte Liège, une chambre un peu
glauque, un ciel bas et gris, la pipe d’un commissaire, pour découvrir des
vignobles à perte de vue, étincelants de lumière, dans l’air chaud de Gascogne
; une terrasse, où l’ombre de François Mauriac croise ses longues jambes sur
son fameux banc.Un jour – c’était il y a près de trente ans –, un jeune homme
quittait ce premier monde pour rejoindre l’autre, à rebours de son destin. Il
n’aimait qu’une chose dans la vie, les livres. Pour eux, il était prêt à tout.
Vraiment à tout.Ce qui ne fut d’abord qu’une manière de fuite en avant devint
vite une quête. On l’accueillit généreusement à Bordeaux, où Mauriac endormi
l’attendait.Mauriac, une certaine France, la bourgeoisie, Dieu, les romans,
les journaux, la politique, et le domaine de Malagar.Malagar, où un jeune
Liégeois, parfait petit socialiste, athée intégral, prolétaire à souhait, se
retrouva et se trouva.Magie des lieux, mystère des contrastes, enchantement,
au point qu’il n’ait plus de cesse que de vouloir y vivre, pour toujours.C’est
cette histoire improbable que raconte ce livre, où l’on croisera quelques
ombres du passé, surgies de leurs mots, entre chien et loup, au crépuscule
d’un monde qui plaçait, alors, au-dessus de tout, ceux qu'on appelle les
écrivains.Claude Froidmont est le pseudonyme d’un professeur de Lettres de
Gironde. Il a publié plusieurs articles sur François Mauriac. Il publie là son
premier livre. Un peu, si pas beaucoup autobiographique.
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